L'histoire derrière Zen Shiatsu Québec
Je me prénomme Kazue. On m’appelle Kaz, c’est plus simple ! Moi qui suis japonaise, je donnais le shiatsu à mon père quand j’étais petite. J’habite maintenant au Québec et j’ai appris le shiatsu à Montréal.

Par Kazue Kaizuka
Une rencontre fortuite
En 2013, après avoir terminé mon cours de shiatsu à l’Institut Guijek de Montréal, j’ai découvert l’Iokai Masunaga de Tokyo et j’ai pris un rendez-vous pour un soin à mon retour au Japon.
Le soin était formidable.
Ce soin de l’Iokai était très naturel pour moi – comme l’eau de la vague absorbée par le sable.
Après le soin j’ai commencé à dire au thérapeute que Maître Shizuto Masunaga était très reconnu au Québec. Il m’a répondu : « Je suis son fils ». J’ai été vraiment surprise, parce que je ne savais pas que l’un des enfants de Masunaga continuait à entretenir l’art du Zen Shiatsu.
Masunaga Sensei m’a invité à suivre le cours à l’Iokai pour mieux assimiler le Zen Shiatsu.
J’ai pris le cours de base à l’Iokai en 2014.
Nous apprenions la routine de base et la maîtrise des pressions guidés par la qualité du toucher et par le mouvement de Masunaga sensei.

« Notre shiatsu peut atteindre un autre niveau. Oui, nous avons tous besoin de pratiquer notre art et moi aussi j’ai encore besoin d’apprendre beaucoup plus, mais nous pouvons tous atteindre ce niveau. «
Une expérience … étourdissante
Pendant le cours, tous les soirs je me sentais vraiment fatiguée et j’avais le vertige. Je pensais que c’était à cause du saké que mon père m’avait offert selon notre coutume.
Le dernier jour du cours a été le pire. Nous avions terminé le cours et, le même soir, j’ai voulu participer à un petit atelier sur un autre type de shiatsu. Après être rentrée chez mes parents, j’ai encore ressenti des étourdissements … pourtant je n’avais pas bu de saké ce soir-là ! J’ai fermé les yeux mais ma tête tournait et j’avais la nausée.
Des résultats étonnants
Le cours terminé je suis revenue à Montréal. Après un très long vol, normalement j’avais toujours un gros mal au dos, séquelle d’un accident. Mais cette fois ci, je n’ai eu aucune douleur.
Puis, pendant les 6 mois suivants, toujours aucune douleur dans mon dos … c’était la première fois depuis à peu près 30 ans ! J’ai remarqué que même mes douleurs dans le coude et les pouces n’étaient plus là ! Grâce aux pratiques de la routine répétitive des exercices et des manœuvres pendant le cours, je me sentais comme neuve !
Lors de ce même voyage, mon mari a eu aussi un soin de shiatsu de Masunaga sensei. Celui-ci a réglé son inconfort à l’épaule qui durait depuis 15 ans … et mon mari n’a rien remarqué de particulier pendant la séance !
À l’époque du dernier soin, j’avais un problème à tolérer l’alcool. En terminant, Masunaga senseï m’a dit ‘’ Tu vas pouvoir bien digérer ce soir’’. Et c’est vrai, depuis ce temps je digère l’alcool mieux qu’avant, en un seul soin …

Adopter de bonnes habitudes
Lorsque j’ai eu le soin de Masunaga sensei pour la première fois, il m’a recommandé de faire les exercices des méridiens. Je lui ai demandé lequel en particulier. Il avait l’air confus et il m’a dit : « Mais il faut les faire tous ! ».
Je me rappellerai toujours de ses mots : « Vous devez observer tout le corps, pas seulement les méridiens Kyo et Jitsu ». C’est pour ça qu’il observe tout le corps quand il commence à travailler avec le receveur en position assise.
Apprendre c’est avantageux
Nous avons encore plein de choses intéressantes à apprendre pour maîtriser notre art.
Je voulais donc que les thérapeutes en shiatsu d’ici apprennent aussi de lui.
Notre shiatsu peut atteindre un autre niveau. Oui, nous avons tous besoin de pratiquer notre art et moi aussi j’ai encore besoin d’apprendre beaucoup plus, mais nous pouvons tous atteindre ce niveau.
Avec le shiatsu que j’ai appris auprès de Masunaga senseï au japon, j’ai commencé à constater de bons résultats. Au début, les clients doutent un peu mais quand ils reviennent pour la séance suivante, ils affichent un beau sourire. Des fois ils ne ressentent pas de progrès à la fin d’une séance, mais si leurs méridiens sont bien rééquilibrés, ils vont le ressentir plus tard.
L’effet se prolonge longtemps … des fois toute la vie. S’ils se sentent bien après la première séance, ils seront satisfaits et motivés pour un autre rendez-vous. Quand ils sont satisfaits, ils en parlent autour d’eux et ça amène d’autres clients.
Alors, le zen shiatsu deviendra plus populaire et on pourra aider beaucoup de gens.
Bonne pratique à tous !